
Voici notre communiqué concernant les résultats des élections à la CARPIMKO
Les résultats du scrutin concernant le renouvellement de trois sièges sur les cinq que compte le collège des masso-kinésithérapeutes au sein du Conseil d’Administration de la CARPIMKO sont tombés. Sur 65387 inscrits seuls 14244 kinésithérapeutes ont exprimé leur voix. C’est quasiment le même nombre de voix qu’en 2016 malgré l’accroissement du nombre d’inscrits.
La liste soutenue par Alizé remporte deux sièges avec 36,3% des voix devant la FFMKR qui obtient un siège avec 35,5% des suffrages. Enfin la liste soutenue par l’Union n’a obtenu aucun siège avec 27,7 % des voix.
Si bien évidemment nous sommes touchés par la confiance que nos consoeurs et confrères nous ont témoigné en s’exprimant majoritairement en faveur de la liste des candidats soutenue par Alizé, Il serait malvenu d’accueillir ces résultats comme une victoire.
Le premier point qui entache notre satisfaction est la faible participation des kinésithérapeutes à ce scrutin. Cette participation en berne signe notre échec collectif à faire prendre conscience aux kinésithérapeutes les périls qui menacent notre profession en ces périodes d’évolution du système de Santé à marche forcée. Cela montre également notre incapacité à faire évoluer la perception de l’action syndicale dans l’esprit des kinésithérapeutes. Il est de notre responsabilité de faire montre de constance et de sincérité dans l’exercice des mandats que les kinésithérapeutes nous confient pour leur redonner confiance dans notre capacité à les représenter sans confisquer la réflexion. Chaque kinésithérapeute est légitime pour donner son avis quant aux décisions qui impactent l’avenir de la kinésithérapie. Certains se plaisent à appeler cela du populisme alors qu’il s’agit de la plus simple expression de la démocratie. Les élus d’Alizé font leur ces principes et nous nous engageons à ouvrir nos consultations à l’ensemble des kinésithérapeutes qui souhaiteront exprimer leur avis.
Le deuxième point qui ternit ces résultats encourageants concerne les dysfonctionnements rapportés par de nombreux kinésithérapeutes au sujet du matériel de vote. Il est absolument inacceptable qu’une structure telle que la CARPIMKO ne soit pas en mesure de permettre l’expression du vote de chacun de ses adhérents.
Nos élus s’engagent à demander des explications au sujet de ces dysfonctionnements et à proposer des mesures pour qu’ils ne se reproduisent plus à l’avenir.
Malgré ces points négatifs il est quand même un point qui nous permet de nourrir de grands espoirs pour l’avenir. Vous le savez, Alizé n’a jamais eu pour ambition de régner sans partage sur le paysage syndical de notre profession. Notre souhait a toujours été d’équilibrer les forces syndicales en présence pour favoriser l’émergence d’une coopération intersyndicale basée sur le partage et l’échange, au seul service des intérêts de la profession.
La répartition assez équilibrée des voix entre les différents syndicats permet d’espérer que cette collaboration n’est plus une utopie, à l’instar de ce que l’on peut déjà observer au sein de plusieurs URPS, et permettre de coordonner l’action des différents acteurs de la profession pour redonner à notre profession la place qui lui revient.
Cela ne pourra se faire sans l’implication massive des kinésithérapeutes, aussi nous vous invitons à vous syndiquer en nombre et à oeuvrer au sein des syndicats à la prise de conscience de nos confrères. Nous avons la chance d’exercer une profession magnifique, battons nous ensemble pour qu’elle soit reconnue à sa juste valeur.
Pour l’heure nous allons tâcher de nous employer au mieux au sein du Conseil d’Administration de la CARPIMKO pour nous montrer à la hauteur de la confiance que vous avez placé en nos élus. Merci.
Pour le Conseil d’Administration
François RANDAZZO
Président du syndicat ALIZÉ