
Depuis plusieurs mois, Alizé a alerté le gouvernement quant à l’injustice vis-à-vis des masseurs-kinésithérapeutes exerçant dans le secteur médico-social. En effet, ces derniers ont été exclus de manière totalement arbitraire de la revalorisation de 183 euros obtenue suite aux accords du Ségur de la santé.
Le 09 février 2021, les organisations syndicales représentatives de la Fonction Publique Hospitalière (FPH) ont obtenu un accord majoritaire concernant la signature d’un protocole d’accord relatif à l’extension du complément de traitement indiciaire au bénéfice des agents et donc par conséquent des masseurs-kinésithérapeutes des structures sociales et médico-sociales rattachées à des Établissements Publics de Santé (EPS) ou EHPAD de la FPH.
Ce jeudi 11 février 2021, le ministre de la santé Olivier Véran a annoncé la signature de cet accord afin d’étendre les 183 euros nets au secteur médico-social à partir du 1er juin 2021 prochain.
A savoir que cet accord concerne tous les agents contractuels et titulaires des structures concernées et que ce CTI de 183 € est pris en compte pour la pension de retraite.
A noter que les personnels des Groupements de Coopération Sociale et Médico-Sociale (GCSMS) et les Groupements d’Intérêts Publics (GIP) sanitaires sont intégrés au dispositif (y compris ceux non rattachés à des EPS).
L’ouverture des négociations pour les agents des structures autonomes est avancée au début du mois de mars 2021 et non avril 2021 comme prévue initialement.
Alizé se félicite de cette avancée, continue d’apporter tout son soutien aux masseurs-kinésithérapeutes salariés et reste mobilisé jusqu’à ce que tous les masseurs-kinésithérapeutes des établissements autonomes, tout comme ceux du secteur privé, soient éligibles au CTI.
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