.
+33 (0)6 61 84 44 47
Email : contact@alize-kine.org
Syndicat Alizé
521 Avenue de la Libération
Les Mandarines, Bt A1
06700 Saint Laurent du Var
Les objectifs principaux d’Alizé sont la défense des intérêts matériels et moraux, collectifs et individuels, des masseurs-kinésithérapeutes, physiothérapeutes et des cadres issus des filières précitées. La défense de la liberté, du droit du travail et d'exercice et la sauvegarde des masseurs-kinésithérapeutes, kinésithérapeutes, physiothérapeutes et des cadres des mêmes filières. La mise en oeuvre des possibilités ouvertes par l’article L 411-18 du Code du travail, le dialogue avec les autres professions de santé, les questions relatives à la formation, la formation continue et des compétences de ces professionnels. Et, plus généralement d’exercer toutes activités liées à l’information professionnelle.
Alizé défend l’universitarisation de la profession en demandant l’accès au Master2, puis aux écoles doctorales. Alizé propose de fait que des thérapeutiques telles que la thérapie manuelle, la rééducation périnéo-sphinctérienne ou la rééducation vestibulaire entre autres, soient accessibles par le biais de l’université sous la forme de doctorats. L'objectif final étant la création d'une filière universitaire en Rééducation avec la création d'écoles doctorales et de laboratoires de recherche associés afin que la kinésithérapie puisse enfin produire elle même le contenu scientifique nécessaire pour mettre en évidence l'intêret de notre profession ainsi que les économies qu'elle permet de réaliser à notre système de santé.
Alizé se revendique comme une force de proposition dont les positions et réflexions ont été un des moteurs de l'évolution de l’ordre ainsi que l’amélioration de son adaptation à la réalité de la profession.
De par son statut, Alizé dénonce les intérêts individuels ou collectifs qui se font au détriment de la masso-kinésithérapie.
L’un des principes d’Alizé est d’obtenir le non-cumul des mandats. Ainsi, pour garantir l’indépendance intellectuelle morale et financière, un élu ne devrait pas pouvoir cumuler de mandats aux différents niveaux de l'ordre, ainsi qu'un mandat ordinal avec un mandat au sein des Union Régionales des Professionnels de Santé (URPS).
Alizé est une organisation totalement bénévole. Ainsi, l’ensemble de ses membres ne perçoivent aucune indemnité syndicale. Ceci a pour objectif de garantir une totale transparence quant aux intentions et la qualité de vos interlocuteurs, chaque membre est au contact de la réalité du terrain et n’a qu’un seul objectif, la défense de la masso-kinésithérapie.
Le master 2 ne doit être qu’une étape, pour que notre profession puisse s’émanciper, être responsable de ses contenus de formation, et accéder à la recherche universitaire : la création d’une nouvelle filière universitaire est incontournable.
De plus nous estimons que tant que la formation ne sera pas dispensée par l’université et que les frais de scolarité ne seront pas ramenés au même niveau que ceux des autres étudiants, la mise en place d’une restriction d’installation serait une mesure injuste.
C’est une mesure d’efficience économique qui fera gagner du temps dans la prise en charge du patient et éviter un passage à la chronicité. Cependant de nouvelles responsabilités impliquent de nouvelles compétences.
Pour la sécurité du patient et du Kinésithérapeute cette avancée implique un complément de formation pour être en mesure de s’abstenir dans les cas où l’état du patient relève de la médecine et pas de la kinésithérapie (reds flags).
La proposition précédente pourrait être complétée par la possibilité pour le Kinésithérapeute, après un complément de formation adapté, de prescrire des examens d’imagerie médicale dans un certain nombre de situations définies. Le but étant encore une fois de limiter les navettes entre les différents intervenants.
Le nombre de places ouvertes au titre de la formation en kinésithérapie devrait être adapté aux besoins en kinésithérapeutes sur le territoire.
Bon nombre de services hospitaliers font appel à des Kinésithérapeutes formés à l’étranger ou à des professeurs d’APA.
Un numerus clausus si faible crée une injustice en rendant plus difficile l’accès à notre profession pour des bacheliers français que pour des bacheliers de l’union européenne.
L’offre de soins en kinésithérapie sur le territoire souffre d’une grande disparité. Nous demandons la possibilité pour les communes/départements/Régions sous dotés de pouvoir prendre en charge les frais de scolarité d’étudiants en contrepartie d’un contrat d’exercice de 3 à 5 ans dans le bassin de vie en question.
Cette proposition permet à la fois d’apporter une réponse à la désaffection des nouveaux kinés pour ces bassins de vie et de permettre à des étudiants qui n’en auraient pas eu la possibilité d’accéder à ces études.
Si la valeur de l’amk avait suivi l’évolution du smic depuis 2001 (6,67 € brut/h contre 9,67 aujourd’hui) il serait aujourd'hui à 2,96 € au lieu de 2,15 €.
En 15 ans notre pouvoir d’achat s’est effondré de 37%.
La nomenclature actuelle est éminemment complexe et source de conflit entre les kinésithérapeutes et les caisses du fait de la possibilité d'interprétations différentes. Nous proposons une simplification de la nomenclature avec un acte unique revalorisé :
acte unique simple : AMK 10 (durée environ 30 minutes)
acte unique complexe : AMK 15,5 (durée environ 45 minutes)
acte kinésithérapique en urgence (introduit par la loi de santé) : AMK 15,5 (Bilan + Traitement : env. 45 minutes)
La revalorisation se situe au niveau de la cotation en partant de la valeur de la lettre clé actuelle, soit 2,15 €. En parallèle de cette revalorisation nous demandons qu’à l’avenir la valeur de l’amk soit indexée sur le coût de la vie.
Par ailleurs nous réclamons une lettre clé de déplacement unique quelle que soit la pathologie d’un montant de 5,42 € ( = indemnités de déplacement des médecins x(revenu moyen des kinés/revenu moyen des médecins).
Par ailleurs, nous revendiquons la possibilité de facturer un bilan initial, un bilan de fin de traitement et si la durée de prise en charge le nécessite des bilans intermédiaires selon la périodicité actuellement en vigueur.
La codification permettant à la CPAM de connaitre la nature de l’acte fera partie du bilan initial et dissocier de la facturation des actes.
Nous nous opposons à la mise en place du tiers payant généralisé et obligatoire qui entre en contradiction avec le principe d’indépendance du praticien envers l’organisme financeur. Les kinésithérapeutes pratiquent déjà le tiers-payant dans les cas où la situation financière du patient l’exige.
Nous nous opposons fermement à la politique qui consiste à transférer le remboursement des soins vers les mutuelles ainsi qu’au développement des réseaux de soins mutualistes.
Cela aboutira à une approche du soin uniquement comptable qui se fera au détriment de la qualité des soins délivrés aux patients. Les professionnels de santé doivent rester maitres de leurs choix thérapeutiques.
Afin d’éviter de concentrer les pouvoirs entre un nombre de mains réduites et dans le but d’assurer la plus grande disponibilité des élus dans l’exercice de leur mandat nous militons pour la mise en place d’une interdiction de cumuler plusieurs mandats ordinaux ou de cumuler un mandat ordinal et un mandat Urps.
Afin de garantir du bon usage des cotisations des Kinésithérapeutes, les comptes détaillés des différents niveaux de l’ordre et des différentes URPS seront accessibles sur simple demande de n’importe quel kinésithérapeute.
Une révalorisation des grilles indiciaires pour une meilleure attractivité, une reconnaissance des spécifités et de l'aide au tutorat des etudiants en IFMK. Nous soutenons le livre blanc de la kinésithérapie.
Les MK ayant la double compétence restent des professionnels de santé et ils sont libres de pratiquer dans le cadre de leur compétence.