13/04/2020 – Consultation remplaçants
Une catégorie de kinésithérapeutes dont on parle peu et dont l’activité va être fortement impactée par la crise sanitaire : les remplaçants.
Au-delà de la baisse d’activité actuelle qui a conduit à l’annulation de l’immense majorité des remplacements, on nous rapporte l’annulation de contrats qui avaient été conclus pour le deuxième semestre 2020.
L’impact économique de la crise sanitaire sur les titulaires va en conduire beaucoup à reporter leurs projets de vacances et donc mécaniquement à limiter le recours aux remplaçants.
Afin de pallier au mieux à cette situation nous avons imaginé une proposition qui permettrait, pour le reste de l’année 2020, aux remplaçants d’occuper des postes d’assistants, sans avoir à changer de statut, pour une période de 2 mois renouvelable une fois. Cette possibilité serait ouverte en zone sous dotée ou pour assurer la continuité des soins dans un cabinet dont un assistant est parti récemment et qui n’a pas encore trouvé de successeur. Les cabinets pourraient avoir recours à ce dispositif de la même façon pour une durée de deux mois renouvelable une fois.
Avant de formaliser cette proposition nous voulions prendre l’avis des remplaçants et des titulaires afin d’être certains qu’elle correspond à vos attentes.
C’est pour cela que nous vous proposons de remplir le questionnaire suivant. Il comporte des questions différentes en fonction que vous soyez remplaçant ou titulaire.
Plusieurs questions sont ouvertes afin que vous puissiez compléter avec vos propres propositions.
Nous avons mutuellement besoin les uns des autres, par avance merci pour le temps que vous consacrerez à ce questionnaire.
14/12/19 – Exprimez votre avis sur la réforme des retraites
Chose promise, chose due. Vous trouverez ci-dessous le lien pour participer à notre nouvelle consultation au sujet de la réforme des retraites.
Cliquez sur le lien suivant pour participer à notre consultation :
Les choses ont quelque peu évolué depuis la parution du rapport DELEVOYE cet été. Nous avons attendu d’avoir analysé la communication du Premier Ministre avant de revenir vers vous pour prendre votre avis.
Beaucoup de choses ont été dites sur les réseaux sociaux au sujet de cette réforme. Le parti que nous avons pris est de vous donner les éléments les plus objectifs possibles pour que vous puissiez vous forger vous-même votre propre opinion.
Vous pouvez prendre connaissance des différents documents que nous avons rédigés au sujet de la réforme des retraites sur notre site ou sur notre page Facebook.
Le document suivant synthétise les différents points à comprendre pour répondre de façon éclairée à la consultation :
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>> L’enquête est terminée, il n’est plus possible de répondre au questionnaire. Voir les résultats
Et si on parlait santé sexuelle?
Rubrique sur la sexologie – approche scientifique de la santé sexuelle – sa physiologie, sa pathologie et sa thérapie.
Par Anna Ponomareva (Masseur-kinésithérapeute D.E. , DIU Etude de la sexualité humaine)
La médiatisation actuelle des questionnements autour de la sexualité et des violences sexuelles ne permet pas toujours de prendre le recul nécessaire à l’appréhension de la santé sexuelle, en particulier quand il s’agit de nos patients. Il n’est pas étonnant que nos patients nous rapportent une éventuelle dysfonction sexuelle à nous, en dehors de toute étiquette de sexologue pour la plupart des kinésithérapeutes, si l’on prend en compte la proximité physique et émotionnelle qui s’installe souvent en rééducation. Dans ce contexte, la disponibilité intellectuelle du kinésithérapeute et sa neutralité thérapeutique absolue sont les clés d’une réponse adéquate à la plainte sexuelle.
Tout d’abord, nous pouvons rassurer la personne sur la légitimité de sa plainte. La promotion de la santé sexuelle et le respect des droits sexuels de chacun sont des priorités reconnues par les textes internationaux et des actions des pouvoirs publics.
Ensuite, il est souvent utile de dédramatiser les symptômes, en rappelant qu’un grand nombre de femmes et d’hommes souffrent de difficultés sexuelles en France et dans le monde. Malheureusement, ils ne sont que très peu à oser évoquer ces problèmes avec le médecin et pouvoir ainsi bénéficier d’une prise en charge appropriée. Les dysfonctions sexuelles appartiennent pourtant bien au domaine médical, bien qu’elles soient indissociables des valeurs individuelles et morales et ce, plus que d’autres pathologies.
En tant qu’acteurs du système de santé, nous pouvons donc répondre aux demandes de nos patients dans la limite de nos compétences, en les prenant en charge pour ceux d’entre nous qui sont formés en sexologie, ou en les orientant vers un autre thérapeute sexologue (médecin, psychologue, sage- femme…), en priorité issu d’un annuaire de confiance : celui de l’AIUS ou du SNMS.*
Enfin, sans oublier que la sexualité est ce qu’il y a de plus intime et que le fait de l’aborder est déjà une démarche importante pour les patients. Dans ces conditions, on peut supposer que notre attention et notre écoute bienveillante sont déjà un début de traitement.
* AIUS = Association Interdisciplinaire post-Universitaire de Sexologie www.aius.fr
SNMS = Syndicat National des Médecins Sexologues www.snms.org
Voir les différents articles de cette rubrique :
- Publié dans Alizé vous donne la parole
18/08/19 – Réforme des retraites : exprimez votre avis
Depuis la parution des préconisations du Haut Commissaire à la réforme des retraites, Jean Paul Delevoye, la colère enfle dans les rangs des professionnels de Santé. Si ce mécontentement est largement partagé, les avis divergent quant aux revendications à formuler pour ne pas voir l’exercice libéral des professionnels de santé fragilisé encore un peu plus.
Certains défendent l’idée de se battre pour le retrait pur et simple de la réforme. D’autres préconisent, comme nous l’avons fait, de demander une compensation totale de l’augmentation des cotisations.
Conformément à nos engagements et à nos valeurs, Alizé vous propose d’exprimer votre avis concernant cette réforme.
>> L’enquête est terminée, il n’est plus possible de répondre au questionnaire. Voici les résultats :
Le questionnaire a été diffusé par mail à notre mailing list, ainsi que sur les réseaux sociaux et sur le site internet d’Alizé à partir du 14/08/2019 et clos le 15/09/2019.
Il a obtenu 1771 réponses.
Dont 1545 kinésithérapeutes (87,2%) et 95% en activité libérale.
85% des répondants avaient connaissance de la réforme des retraites envisagée par le gouvernement.
Concernant le caractère universel du système de retraite :
57,4% pensent que c’est plutôt une bonne chose que quel que soit le métier et le statut, un euro cotisé confère les mêmes droits à la retraite
Concernant l’augmentation des cotisations de retraite pour les professionnels de santé libéraux :
82,7% pensent que, du fait de nos tarifs conventionnés que nous ne pouvons pas fixer librement et du fait que nous devions financer notre outil de travail, cette hausse de cotisation devrait être totalement compensée.
Concernant le système d’âge d’équilibre de départ à la retraite :
57,4% pensent qu’il est normal que la durée de la vie active s’allonge étant donné que l’espérance de vie en bonne santé s’allonge ; cependant cet âge devrait pouvoir être modulé en prenant en compte la pénibilité du travail.
Quelle attitude adopter concernant cette réforme ?
64,1% souhaitent que nous demandions une compensation intégrale des hausses de cotisations
Quelle est la meilleure stratégie pour atteindre ces objectifs ?
43,1% souhaitent que l’action soit organisée avec toutes les professions libérales si nous avons l’assurance que les intérêts de chaque profession seront entendus.
27,2% souhaitent que l’action soit organisée dans un premier temps en collaboration entre les différentes professions qui dépendent de la CARPIMKO puis élargies par la suite.
Concernant les actions à entreprendre :
32,9% souhaitent que nous participions à la manifestation proposée par les avocats, les médecins et les pilotes le 16 Septembre si nous avons les garanties que les intérêts de chaque profession seront entendus.
25,6% souhaitent que nous participions à la manifestation proposée par les avocats, les médecins et les pilotes le 16 Septembre en conservant les revendications propres à notre profession.
Concernant les compensations des hausses de cotisation :
60,8% souhaitent que le gouvernement prenne en charge la hausse des cotisations par un autre biais que l’assurance maladie pour que cette compensation ne puisse pas être remise en cause à chaque négociation conventionnelle.
20,4% ne souhaitent pas de compensation, mais que le projet de réforme soit retiré.