CONNECTEZ VOUS À VOTRE COMPTE POUR AVOIR ACCÈS AUX DIFFÉRENTES CARACTÉRISTIQUES

MOT DE PASSE OUBLIÉ ?

VOUS AVEZ OUBLIÉ VOS IDENTIFIANTS ?

AAH, ATTENDEZ, JE ME SOUVIENS MAINTENANT !
CONTACTEZ-NOUS: CONTACT@ALIZE-KINE.ORG / QUESTIONS JURIDIQUES: JURIDIQUE@ALIZE-KINE.ORG
  • CONNEXION

Alize Kine

Alize Kine

.

+33 (0)6 61 84 44 47
Email : contact@alize-kine.org

Syndicat Alizé
521 Avenue de la Libération
Les Mandarines, Bt A1
06700 Saint Laurent du Var

Ouvrir dans Google Maps
  • LE SYNDICAT
    • A PROPOS
    • NOS MISSIONS
    • NOS PROPOSITIONS
      • URPS 2021
        • Auvergne Rhône Alpes
        • IDENTIFIANTS URPS PERDUS
    • CONSEIL D’ADMINISTRATION
    • HISTOIRE
    • STATUTS
    • KINESITHERAPIE
      • HISTOIRE
      • MISSIONS
      • FORMATION
  • PUBLICATIONS
    • ACTUALITÉS
    • ACTU’ALIZÉ
    • DOSSIERS
    • ALIZÉ VOUS DONNE LA PAROLE
    • LE COIN DES ETUDIANTS
  • EN REGION
    • Auvergne-Rhône-Alpes
    • Bourgogne-Franche-Comté
    • Bretagne
    • Centre-Val de Loire
    • Corse
    • Grand Est
    • Hauts-de-France
    • Île-de-France
    • Normandie
    • Nouvelle-Aquitaine
    • Occitanie
    • Pays de la Loire
    • Provence-Alpes-Côte d’Azur
    • Antilles-Guyane
    • Réunion-Mayotte
  • LA FORMATION
    • PRESENTATION
    • FORMATIONS 2020
    • LES ALIZEENNES
    • PRISE EN CHARGE / FINANCEMENT
  • OFFRES PARTENAIRES
ADHESION
  • Accueil
  • Articles publiés parAlizé
2021-04-08

Auteur : Alizé

GRANDE CAUSE HANDICAP

dimanche, 02 juin 2019 par Alizé

Consultation Citoyenne lancée par la secrétaire d’état chargée des Personnes Handicapées, Madame Sophie CLUZEL

Depuis le 28 Mai, le gouvernement lance une consultation citoyenne pour répondre à une question : « Comment la société peut-elle garantir une vraie place aux personnes handicapées ? »

Vous pouvez consulter et participer sur la plateforme en ligne

 
« La consultation baptisée « Action Handicap » va se dérouler en plusieurs étapes :
• Phase de consultation : du 28 mai au 31 août, les citoyens votent et proposent leurs idées pour répondre à la question « Comment la société peut-elle garantir une vraie place aux personnes handicapées ? »
• Phase de transformation : cette phase d’une durée de 3 mois est mise en œuvre au travers d’ateliers de transformation qui réuniront les partenaires (entreprises, associations, institutions, médias et citoyens) afin de transformer les propositions citoyennes plébiscitées, consensuelles en actions concrètes.
• Phase d’action : les actions proposées lors des ateliers sont mises en place, soutenues et mesurées par les acteurs de la coalition pendant 3 ans.

Dans le but de nourrir la réflexion dans la perspective de la Conférence Nationale du Handicap ».

 

Nous invitons l’ensemble de la profession des Masseurs kinésithérapeutes à se mobiliser pour participer activement à cette consultation. Nous souhaitons rappeler à Mesdames Sophie CLUZEL, secrétaire d’état en charge des personnes handicapées et Agnès BUZYN, ministre chargée des solidarités et de la santé, que la profession de Masseur- Kinésithérapeute créée au siècle dernier, est en charge dans ce domaine de prévenir, de soulager, de réduire et d’accompagner toutes formes de handicap. La kinésithérapie détient une place historique et centrale dans l’ensemble des métiers de rééducation et réadaptation fonctionnelle. 

Si l’on souhaite enfin donner une « vraie place » aux personnes en situation de Handicap dans la société française, comme le promeut  l’OMS depuis de nombreuses années, il faut également maintenir et accorder plus de moyens aux professions de santé qui sont en charge de les accompagner dans ces soins quotidiens. La situation de handicap est évolutive. Elle dépend fortement de l’implication conjointe de l’action médicale, sociétale et politique. 

Les Masseurs-Kinésithérapeutes, aux côtés des personnes en situation de Handicap, se battent afin que leurs actions quotidiennes et leurs compétences spécifiques liées à toutes formes de handicap, soient maintenues, reconnues et valorisées. C’est en maintenant le niveau de compétences, en valorisant les soins que cette profession prodigue, qu’à travers elle, la place des personnes en situation de Handicap sera maintenue dignement dans notre société. Le risque de sur-handicap par défaut de soin, doit se poser comme postulat de base à toute réflexion autour du Handicap. L’intervention en soins précoces et adaptés à la survenue du handicap, permet d’en réduire l’impact humain et financier au bénéfice des individus et de la société. 

Les Masseurs-Kinésithérapeutes en complément des traitements chirurgicaux et médicamenteux, administrent un traitement non médicamenteux dont l’importance ne doit pas être oubliée, négligée ou ignorée mais soulignée et encouragée. Ces traitements sont aujourd’hui mis en péril par la dévalorisation financière de son activité salariale et libérale, tout autant que par la dilution et la non reconnaissance de ses compétences. Il est temps que la place de la kinésithérapie soit valorisée aux côtés de celle des personnes en situation de handicap dans une société qui se veut moderne et inclusive.

 

Il convient alors de se rappeler la définition du handicap selon l’OMS :
« est handicapée toute personne dont l’intégrité physique ou mentale est passagèrement ou définitivement diminuée, soit congénitalement, soit sous l’effet de l’âge ou d’un accident, en sorte que son autonomie, son aptitude à fréquenter l’école ou à occuper un emploi s’en trouvent compromises ».

Cette définition nous rappelle que le handicap physique et/ou mental peut être définitif ou passager, qu’il peut surgir dans nos vies quel que soit notre âge sous l’effet de traumatismes physiques et/ou psychiques, de maladies, d’affections congénitales ou simplement du vieillissement. Elle mentionne enfin, que toute forme de handicap a des répercussions plus ou moins sévères, sur nos modes de vie comme sur l’ensemble de la société. Elle souligne que nous sommes tous concernés par le Handicap. Il fait partie de notre santé et de notre environnement. Il nous concerne, comme il concerne nos enfants et nos ainés.

La notion de handicap est le fondement de notre profession, nous invitons tous les professionnels et tous les patients, que nous côtoyons au quotidien, concernés par le handicap à manifester leur soutien à une profession de santé mise à mal par les politiques successives de ces dernières années.

Redonnons sa place à la kinésithérapie aux côtés des personnes en situation de handicap, afin de donner toutes ses chances à l’action médicale de corriger et réduire l’impact du handicap dans nos vies et dans notre société.

 

Alizé, syndicat des Masseurs-Kinésithérapeutes. 

Lire la suite
  • Publié dans News
Aucun commentaire

Avenant 6 : Quand l’UNCAM négocie seule !!!

mardi, 14 mai 2019 par Alizé

Dans les remous des nouvelles négociations, Alizé s’est procuré le document de travail  de l ‘Avenant 6 soumis à la signature entre la CPAM et nos syndicats représentatifs.

Soucieux d’informer l’ensemble de la profession sur les conséquences possibles en terme de valorisation ou de contraintes supplémentaires, nous le partageons avec vous.  

Vous pouvez le consulter ici : proposition Avenant 6 

Les méthodes de travail restent très exclusives et expéditives, nous pensons que ces évolutions doivent prendre plus de temps de réflexion avec l’ensemble de la profession. Nous regrettons une nouvelle fois que l’élaboration ne puisse pas être collaborative et le vote seulement soumis à un petit nombre d’entre nous. 

 

Lire la suite
  • Publié dans News
Aucun commentaire

AIDE-KINESITHERAPEUTE : LES RESULTATS DE NOTRE ENQUETE !

dimanche, 12 mai 2019 par Alizé

Fin d’année 2018, le Conseil National de l’Ordre des Masseurs-Kinésithérapeutes (CNOMK) annonçait débattre de la création d’une nouvelle profession : les aides-kinésithérapeutes (A-K).

A la surprise générale, le 8 mars 2019, le projet ressort du tiroir du CNOMK et apparaît dans un amendement soutenu par des députés de la majorité. Rejeté à l’Assemblée Nationale lors de la première séance publique, le 12 mars, cet amendement visant à la création de cette nouvelle profession plane encore au dessus de nos têtes, sans pour autant clairement en définir les attributions, les compétences et les limites. 

C’est dans ce contexte qu’en adéquation avec nos valeurs, nous avons décidé de lancer une enquête d’opinion, en consultant l’ensemble de nos adhérents et anciens adhérents, ainsi que les kinésithérapeutes présents sur les réseaux sociaux. Recueillir et analyser l’opinion des kinésithérapeutes avant d’envisager à la création de la profession d’aide-kinésithérapeute, constitue, pour Alizé, une évidence.

Nous remercions les participants à cette enquête et nous vous invitons à lire notre analyse : ENQUETE AIDE-KINESITHERAPEUTE.   

L’équipe d’ALIZE

 

Lire la suite
  • Publié dans Dossier, News
Aucun commentaire

La prévention en Kinésithérapie : un champ d’action à développer !

lundi, 29 avril 2019 par Alizé

Alizé sera présent les 24 et 25 Mai au 8ème congrès national de Kiné France Prévention. 

N’hésitez pas à venir nous rencontrer lors de cette occasion, pour échanger sur l’étendue de ce sujet ainsi que sur l’ensemble des évolutions actuelles de la Kinésithérapie.

Le programme du congrès est disponible en cliquant sur ce lien :

 Programme-Congrès-KFP-St-Etienne

Les inscriptions au congres se font en suivant ce lien :

Kiné France Prevention

 

Lire la suite
  • Publié dans News
Aucun commentaire

Les Aides Kinésithérapeutes : Quel est l’avis de la profession ?

jeudi, 21 février 2019 par Alizé

Il aura suffit de l’annonce il y a quelques semaines d’une réunion des conseillers ordinaux nationaux dédiée à la réflexion sur la création du métier d’aide-kinésithérapeute pour susciter de multiples réactions de désapprobation émanant de confrères sur les réseaux sociaux.

Ce sujet, pour le moins délicat, aurait mérité une petite explication de texte préalable pour informer plus en détails la profession des objectifs poursuivis dans le cadre de cette réunion. Le sujet des aides-kinésithérapeutes est un des serpents de mer de la profession, il focalise régulièrement l’attention et les débats au sein de la communauté des kinésithérapeutes sans pour autant que l’on soit certains que chacun parle vraiment de la même chose.

La création d’une telle profession modifierait radicalement la façon d’exercer la kinésithérapie et nous pensons que cela ne peut se faire sans avoir au préalable consulté l’ensemble de la profession.

Dans une volonté de ne pas interférer avec vos réponses nous ne dévoilerons la position d’Alizé à ce sujet que dans un second temps.

Pour le moment c’est à vous de jouer en répondant au questionnaire ci dessous. 10 minutes pour donner votre sentiment sur le sujet afin que nous puissions le communiquer à l’ensemble de la profession.

Enquête  :  Avis de la profession sur les  AIDES KINÉSITHÉRAPEUTES

 

 

Lire la suite
  • Publié dans News
Aucun commentaire

Où sont les kinésithérapeutes dans la nouvelle réforme du PACES ?

mardi, 12 février 2019 par Alizé

 

 

 

 

L’ensemble des organisations de la profession alerte les Ministres en charge de ce dossier.

 

 

 

Madame Frédérique Vidal
Ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation
21 rue Descartes
75231 PARIS CEDEX 5

Madame Agnès Buzyn
Ministre des solidarités et de la santé
14 avenue Duquesne 75350 PARIS CEDEX 7

Paris, le 30 janvier 2019
Madame la ministre des solidarités et de la santé,

Madame la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation,

Les organisations représentant les kinésithérapeutes, les étudiants en kinésithérapie ainsi que les directeurs d’institut de formation en kinésithérapie, attirent votre attention sur les suites données au rapport du Pr Saint André dans le projet de loi relatif à l’organisation et la transformation du système de santé.

Alors que le Pr Saint-André indique explicitement à la page 14 de son rapport :
« L’admission dans les études de masso-kinésithérapie, qui a lieu actuellement après une première année universitaire (majoritairement PACES), doit faire partie du futur dispositif au même titre que l’admission dans les filières MMOP. »
seules les formations en médecine, en maïeutique, en odontologie et en pharmacie (MMOP) sont concernées par le futur article L 631-1 du code de l’éducation.

Nous rappelons que depuis le début de la ré-ingenierie de la formation initiale des masseurs-kinésithérapeutes
en 2008, nous avons manifesté notre volonté d’officialiser l’admission dans les instituts de formation
par la PACES. En effet les premières expérimentations de cette voie, qui remontent à 1987, ont toujours
satisfait la majorité des acteurs.

Le gouvernement français à travers les trois arbitrages successifs de 2011, de 2013 et de 2015, a reconnu cette voie majoritaire d’admission jusqu’à l’inscrire au JO du 19 juin 2015: «l’admission des étudiants issus de la PACES en première année d’étude préparatoire au diplôme d’Etat de masseur kinésithérapeute, est prioritaire
dans chaque institut de formation».

A l’heure de la suppression du numerus clausus annoncé par le gouvernement et des évolutions de la PACES, la profession unanime rappelle son attachement à intégrer la filière MMOP, sur le même modèle de majeur et mineur santé, qui caractérise déjà les admissions dans nos instituts de formation.

C’est pourquoi nous demandons que la formation en masso-kinésithérapie soit concernée par l’article L 631-1
du code de l’éducation, au même titre que les filières MMOP. Ceci permettra d’une part de maintenir la lisibilité
pour les lycéens de la voie d’admission majeure à nos instituts et d’autre part de respecter les engagements
donnés à la profession par l’Etat Français.

Nous sollicitons par conséquent un rendez-vous dans les meilleurs délais pour vous rencontrer tous ensemble et examiner notre requête dans le cadre du projet de loi relatif à l’organisation et la transformation du système de santé.

Nous vous prions de recevoir, Mesdames les ministres, l’expression de notre haute considération.

 

Lire la suite
  • Publié dans Communiqué, News
Aucun commentaire

LE GRAND DÉBAT NATIONAL

vendredi, 25 janvier 2019 par Alizé

Ces derniers jours, le gouvernement a lancé une consultation auprès de la population Française afin de répondre à la crise des gilets jaunes. S’il n’y a pas, selon le gouvernement, de sujet « tabou » lors de cette consultation, la santé semble être la grande oubliée. Nous vous proposons de donner votre avis concernant un certain nombre de propositions auxquelles nous avons pensé et qui pourraient être relayées massivement par les professionnels de santé via les différents vecteurs mis en place par le gouvernement (plateforme numérique, réunions publiques, cahiers de doléances, etc). Nous n’avons certainement pas pensé à tout, aussi les deux dernières questions vous permettront de formuler, vous aussi, des propositions. Le risque que le gouvernement ne tienne pas compte des propositions issues du grand débat n’est pas négligeable. Cependant, il importe que nous nous saisissions de cette opportunité d’exprimer les attentes qui sont les nôtres. En cas d’échec, nos responsables politiques porteraient seuls la responsabilité.

 

Pour participer à l’enquête sur les propositions à porter dans le cadre du grand débat cliquez sur le lien suivant    

→ //bit.ly/2Hw7r0N

Lire la suite
  • Publié dans News
Aucun commentaire

Quand le Service Public se met à l’heure des FakeNews

mardi, 09 octobre 2018 par Alizé
  • Publié dans Communiqué, News
Aucun commentaire

« Ma Santé 2022 », un engagement collectif … sans paramédicaux !

mercredi, 26 septembre 2018 par Alizé

Comment contester l’engagement national annoncé : « être soigné quels que soient son âge, son sexe ou son revenu » ? Ainsi, les objectifs poursuivis seraient de réaffirmer le socle de notre démocratie sociale depuis toujours pilier de notre système de santé.

La recherche de l’efficience et de la qualité des soins, la garantie de l’accessibilité au soin sur l’ensemble du territoire et l’amélioration de la coopération entre les différents acteurs seraient les guides de l’évolution d’un système mis à mal par le vieillissement de la population, l’explosion des maladies chroniques et le retard d’intégration des nouvelles technologies.

Il n’empêche que si l’ensemble des acteurs de la santé semblent adhérer à la nécessité d’une reforme de grande ampleur, les mesures présentées par le gouvernement soulèvent plus de question qu’elles n’apportent de réponses. La Stratégie de Transformation se révèle être dans la lignée des politiques initiées depuis plus de 10 ans. Les annonces du plan « Ma santé 2022 » se voulaient ambitieuses mais les moyens mis en regard semblent largement insuffisants. Le passage de l’ONDAM de 2,3% à 2,5% reste dérisoire quant à l’évolution des dépenses liées naturellement au vieillissement de la population et à l’expansion des maladies chroniques. Le succès du plan va donc reposer sur les efforts demandés aux professionnels de santé.

La première question qui se pose à la lecture des différentes mesures médico-centrées, est la place que le gouvernement accorde aux professions paramédicales. Si l’intention de « décloisonner » était attendue de tous, la place des paramédicaux dans le parcours de soin reste une énigme. Alors que l’expérience internationale montre que les kinésithérapeutes tiennent un rôle central dans les domaines de la prévention et des soins également en  accès direct. En France, toute cela reste encore à définir ! Quelles seront les compétences accordées en pratiques avancées ? Le rôle des Kinésithérapeutes dans le désengorgement des services d’urgence? Dans la prévention des maladies chroniques ? Dans la prévention et le dépistage des troubles du neurodéveloppement et déformations de l’enfant ? Dans la prévention de la perte d’autonomie du sujet âgé ? Dans la prévention des risques liés aux pratiques professionnelles ?  La liste est encore longue de l’ensemble des domaines dans lesquels nos compétences sont sous-utilisées !

Concernant la formation initiale et la fin du numérus clausus : ces mesures concernent-elles seulement les études médicales ou bien seront-elles étendues aux autres professions de santé ? L’universitarisation de notre filière s’accompagnera-t-elle prochainement d’un alignement des coûts de formation sur ceux pratiqués dans les autres cursus universitaires ? Il est difficile de juger de la pertinence des propositions sans réponses précises à ces questions. Quand les kinésithérapeutes obtiendront-ils la validation du grade master ?

Si nous sommes favorables à une dynamique de collaboration entre les professionnels libéraux, mais également tout au long du parcours de soin Ville-Hôpital, la place des kinésithérapeutes au sein des CPTS, les missions et les moyens mis à disposition pour réussir ces collaborations doivent être précisés. Il ne faudra pas que cette réforme corresponde dans les faits à une mise sous tutelle par les GHT et les ARS , ni à une explosion de la charge et du temps administratif pour les professionnels concernés.

Nous avons également de multiples questions sur la refonte de la NGAP qui s’annonce encore plus descriptive. Alizé rappelle la nécessité, afin de mettre un terme aux litiges d’interprétation incessants entre les kinésithérapeutes et les CPAM, de dissocier la codification du contenu de la séance de la codification tarifaire qui, elle, doit être simplifiée. Par ailleurs, nombreuses sont les séances effectuées quotidiennement par nos confrères qui contiennent déjà des actes de prévention et d’éducation thérapeutique non pris en compte par l’actuelle nomenclature. Il est nécessaire que cette refonte de la NGAP donne enfin un cadre conventionnel à ce travail avec des cotations dédiées aux actes de prévention. Il est également urgent de créer une cotation permettant également de donner un cadre conventionnel à la possibilité de recevoir, dans le cadre de l’urgence, un patient en première intention.

On note également l’absence de mesures destinées à améliorer l’attractivité de l’exercice salarié. Les kinésithérapeutes ne sont même plus cités dans la liste des professions de santé à l’hôpital. comment assurer la continuité du parcours de soin si cet exercice souvent spécialisé n’est plus assuré faute de revalorisation. Il devient urgent que le parcours professionnel des kinésithérapeutes salariés soit valorisé et que les diplômes universitaires soient également pris en compte dans le déroulé de leur carrière.

Si la création de forfaits rémunérant les soins qui répondent aux objectifs prioritaires de santé publique est pertinente, la généralisation de la forfaitisation et, notamment, le paiement à l’épisode de soin qui voudrait que les professionnels se partagent une enveloppe définie par pathologie, ne nous semble pas adapté à l’exercice libéral. Ainsi la gestion de cette enveloppe pourrait de nature  alimenter des conflits pluri-professionnels en dehors de l’intérêt souverain du patient.

L’inscription dans la démarche qualité de la santé en ville peut être positive à condition d’apporter un cadre à cette démarche qui assure l’absence de conflit d’intérêts concernant les organismes qui évaluent les critères qualité. La formation continue dans le carde de l’ANDPC devra faire l’objet d’une attention particulière tant la présence au catalogue de certaines formations surprend.

En l’état, ce plan n’est pas à la hauteur des attentes de la profession. Les professions paramédicales sont les grandes oubliées d’un plan qui ambitionnait d’améliorer la coopération entre les différents acteurs du soin.  Ce plan aurait pu permettre de répondre à plusieurs des revendications portées par la profession le 5 juillet. A ce stade ce n’est pas le cas. Une réforme en profondeur ne peut se concevoir que dans le cadre d’une véritable collaboration entre professions de santé et par l’obtention de moyens spécifiques à chacune d’entre elles.

« Ma santé 2022 » n’est aujourd’hui qu’un plan de communication qui ne semble satisfaire que le monde médical. Nous ferons preuve de la plus grande vigilance dans le suivi de l’élaboration de la Loi de Santé 2019 qui viendra concrétiser la transposition de ce plan dans la réalité de nos exercices.

Des contacts sont en cours avec les syndicats d’autres professions, et en particulier nos collègues IDE,  afin de préparer un mouvement pluri-professionnel qui ne manquera pas de voir le jour si la voix de tous les acteurs de soin n’est pas prise en compte.

Plus combatifs que résignés, les kinésithérapeutes vont continuer à se mobiliser pour défendre une kinesitherapie efficiente au service de la santé des patients.

 

 

Lire la suite
  • Publié dans News
Aucun commentaire

Communiqué Réunion intersyndicale du 5 septembre 2018

samedi, 15 septembre 2018 par Alizé
  • Publié dans Communiqué
Aucun commentaire
  • 1
  • 2

Articles récents

  • URPS 2021 : tout savoir sur nos propositions et nos candidats pour la région Auvergne Rhône Alpes

    Vous pourrez prendre connaissance de nos propos...
  • URPS 2021 : tout savoir sur nos propositions et nos candidats pour la région Normandie

    Vous pourrez prendre connaissance de nos propos...
  • URPS 2021 : tout savoir sur nos propositions et nos candidats pour la région Pays de la Loire

    Vous pourrez prendre connaissance de nos propos...
  • URPS 2021 : tout savoir sur nos propositions et nos candidats pour la région Hauts de France

    Vous pourrez prendre connaissance de nos propos...
  • URPS 2021 : tout savoir sur nos propositions et nos candidats pour la région Guadeloupe

    Vous pourrez prendre connaissance de nos propos...

ALIZÉ KINÉ

  • LE SYNDICAT
  • PUBLICATIONS
  • EN REGION
  • LA FORMATION
  • OFFRES PARTENAIRES

NOUS CONTACTER PAR MAIL :

Contact : CONTACT@ALIZE-KINE.ORG

Facturation : TRESORIER@ALIZE-KINE.ORG

Questions juridiques : JURIDIQUE@ALIZE-KINE.ORG

Formation : FORMATION@ALIZE-KINE.ORG

NEWSLETTER

 

CONTACTEZ-NOUS

SYNDICAT ALIZÉ
521 Avenue de la Libération
Les Mandarines, Bt A1
06700 Saint Laurent du Var

+33 (0)6 61 84 44 47

Voir le plan

  • SUIVEZ-NOUS
Alize Kine

© 2021 - Alize-Kine.org. Tous Droits Réservés.

HAUT
This website uses cookies to improve your experience. We'll assume you're ok with this, but you can opt-out if you wish.Accept Read More
Privacy & Cookies Policy

necessary Always Enabled

non-necessary