
Ce lundi 19 décembre les bureaux du SNMKR et du syndicat Alizé se sont rencontrés pour élaborer une stratégie commune concernant l’attitude à adopter suite à la signature de l’avenant n°7 par la FFMKR.
Portés par les résultats de nos consultations respectives, nos deux structures sont déterminées à mobiliser tous les leviers possibles pour obtenir ce que notre profession mérite.
Le SNMKR considère que les lignes rouges fixées durant la négociation ont été franchies : montant et calendrier des revalorisations, extension massive du zonage, non valorisation de la pertinence des soins, mesures concernant les jeunes diplômés. Fidèle au résultat de la consultation de ses adhérents, le SNMKR s’oppose à l’application de cet avenant, en l’état.
De son coté le syndicat Alizé considère que le délai de 30 jours, qui succède à la signature et au cours desquels il est possible de s’opposer, constitue une opportunité pour tenter de faire bouger les lignes. Cette vision est conforme à la consultation menée par Alizé qui indique que 55% des kinésithérapeutes consultés sont favorables à la signature si les revalorisations étaient appliquées en juin 2023. Pour autant nos revendications ne se limitent pas au seul calendrier. Si nos actions communes ne permettent pas de faire évoluer la situation d’ici au 16 janvier, date butoir pour pouvoir s’opposer, alors nous prendrons la décision qui s’impose.
Nous poursuivons ensemble notre combat pour l’amélioration de nos conditions d’exercice et reviendrons très rapidement vers vous, aux côtés des étudiants, pour envisager une mobilisation au sein de la profession. Nous ne pouvons pas nous satisfaire d’un texte qui acte la mort de la kinésithérapie de qualité.